Beaucoup de choses sur le changement de couches peuvent être résumées par « fais-le ». Et bien que cela soit vrai, je soutiendrais également que Malcolm Gladwell n’était pas à côté de la plaque quand il a écrit sur la maîtrise acquise par la règle des 10 000 heures dans « Les Prodiges ». Aucun des papas interrogés sur le changement de couches n’a passé plus d’un an de sa vie à changer des couches (espérons-le), mais ce sont des vétérans qui valent la peine d’être écoutés.

Découvrez dans cet article les conseils que partagent nos 5 papas sur le changement de couches.

De la part d’un camarade papa, Nicolas, père de deux enfants :

Méconium. Éclatements. Fontaines de pipi. Éruptions cutanées. Tortillements. Cris. Coups de pied. Roulades. Ah, les joies du changement de couche ! Mais c’est une épreuve du feu qui ne doit pas nécessairement se terminer dans le désespoir.

Peu importe l’enfant ou la situation, voici l’essentiel :

• Rapidité – Ne faites pas les malins. Faites-le.
• Force – Maîtrise le blocage du pied à une main. Il vous servira bien.
• Assainir – La propreté est vraiment proche de la piété. Ne laissez aucune trace.
• Enduire – La crème pour l’érythème fessier est votre amie. Appliquez-la généreusement.
• Sentir – Ne le faites pas. Respiration buccale uniquement.

Bonne chance et bon vent, les papas.

Conseils de Guillaume, père d’une fille

De la part d’un autre papa, Guillaume, père d’une fille :

Ma fille déteste quand je change sa couche ces jours-ci. Quand elle était un petit bébé, c’était si facile. Une lingette, une couche, boom. Prête à partir. Ces jours-ci, elle essaie de se rouler dès que la couche est enlevée.

Voici quelques conseils que j’ai appris au cours des dix-neuf derniers mois :

1. Changez toutes les couches pendant les trois premières semaines de la vie de votre nouveau-né. Votre femme vient de porter votre bébé pendant neuf mois et a donné naissance – le moins que vous pouvez : lui enlever ce stress (aussi – le caca du nouveau-né n’est rien comparé au moment où il commence à manger de la nourriture solide. Faites-en autant que possible à ce stade, afin de maîtriser les bases lorsque les enjeux augmentent et que la nourriture solide est digérée).
2. Bébé fille ? Essuyez de l’avant vers l’arrière. Je ne sais pas ce qui se passe si vous allez dans l’autre sens mais ne le faites pas.
3. En grandissant, votre bébé peut trouver que s’allonger sur le dos pendant que vous le changez devient rapidement ennuyeux. Trouver de bonnes distractions est la clé… mais faites attention à ce que vous utilisez comme distraction…
4. Les lingettes sont bon marché. N’ayez pas peur d’en utiliser trop.
5. Dans le pire des cas, utilisez la technique du demi-nailleur… . Placez légèrement vos pieds sur les bras de votre enfant. Utilisez une main pour tenir les pieds de votre bébé et l’autre pour l’essuyer. Ne vous laissez pas décourager par les pleurs.

Suivez ces techniques et vous serez un champion du changement de couches… ou, du moins, un survivant.

Conseils de Ludovic, père d’un enfant

D’un camarade papa, Ludovic, père d’un enfant :

Préparez-vous mentalement au pire. A chaque approche. A chaque fois. Je suis optimiste de nature, mais c’est une catégorie de la vie où je diminue constamment mes attentes.

À chaque fois que vous vous approchez de la table à langer, vous vous convainquez qu’il y aura une explosion totale. « Il va sûrement falloir utiliser la tenue de secours… Il aura probablement besoin d’un bain. » Croyez-moi, ce petit jeu de l’esprit donne lieu à 19 surprises agréables sur 20.

Ne jouez pas au « jeu de l’hésitation » avec votre femme. Vous savez de quoi je parle. Se lever le premier, c’est plus aimer sa femme que son bébé. Il est peut-être vrai que les papas des générations précédentes ne changeaient pas les couches. Certaines sources disent que votre petit bonhomme va passer par 4 000 couches la première année. Mon intuition me dit que ces investissements peu souhaitables seront rentables.

Conseils de Thomas, père d’un enfant

De la part d’un autre papa, Thomas, père d’un enfant :

Papas – adoptez les couches lavables.

Lorsque ma femme m’a dit qu’elle souhaitait utiliser des couches lavables, je n’avais aucune idée de ce dont elle parlait. Je m’imaginais une grande serviette avec deux épingles à nourrice enroulées autour de mon nouvel enfant. Si les couches lavables demandent un peu plus de travail que les couches jetables traditionnelles, leur utilisation n’a pas été aussi difficile que je le pensais. Oui, vous devrez faire plus de lessive, et oui, les choses deviennent un peu… collant… lorsque les aliments solides entrent dans l’équation – MAIS, l’argent que vous économiserez en vaut la peine. Alors, investissez dans des couches lavables et empochez une partie de cet argent que vous auriez autrement jeté.

Conseils de Philippe, père de quatre enfants

De notre propre chef, Philippe, père de quatre enfants.

Je me souviens de la première couche-culotte que j’ai changée : une charge chargée de méconium changée alors que notre premier enfant se reposait dans son couffin d’hôpital. Je n’étais pas rapide, je n’étais pas confiant, mais mon travail était … adéquat. Et heureusement Chris a raison : « Tout le monde est maladroit la première fois. Mais, bonne nouvelle : les déchets de bébé ne manqueront pas et en un rien de temps, vous serez de véritables forces spéciales du devoir. » Les bébés offrent de nombreuses possibilités d’entraînement ; changez les couches chaque fois que vous le pouvez et partout où vous le pouvez.

Vous ne pouvez pas tout faire. Mais vous pouvez toujours faire ça. Si vous êtes là, vous êtes la bonne personne pour ce travail.